Dans ce recueil sont présentées trois mélodies pour voix haute de caractères et d’écritures très différentes.
En prière, Moderato dont l’écriture de l’accompagnement est un arpège qui se ne se termine à la fin que pour laisser place aux cadences. Le travail d’arrangement consista à ne pas détruire ce mouvement essentiel. L’utilisation des harmoniques artificielles de la guitare permet de garder ce mouvement en rajoutant une couleur méditative.
Le secret, Adagio composé d’un contrepoint et de différentes voix qui se retrouve sur chaque accord plaqué. Priorité au chiffrage de l’accord, de la richesse du contrepoint ou de la jouabilité à la guitare furent l’essentiel de la réflexion pour cette deuxième mélodie.
Notre amour, Allegretto, est articulé autour d’un arpège qui met en valeur les mouvements de la mélodie par d’élégantes modulations et jeux rythmiques. La difficulté, principalement technique est en partie résolue par la transposition en ré majeur mais reste néanmoins présente pour le guitariste.
«Pour moi, l’art, la musique surtout consiste à nous élever le plus loin possible au-dessus de ce qui est.», Gabriel Fauré, Philippe Fauré-Frémiet, éd. Albin Michel, 1957, p. 66
