• Partition

Format

Le format Papier vous offre une partition imprimée de haute qualité, idéale pour enrichir votre bibliothèque musicale et pratiquer loin des écrans.

Le eScore est une partition numérique en format PDF de haute qualité, disponible au téléchargement pour l’ensemble du catalogue des Productions d’Oz et Doberman-Yppan.

Le eScore Extra vous permet d’imprimer les copies dont vous avez besoin pour vos élèves ou pour les membres de votre ensemble, tout en interdisant tout partage numérique.

Le Combo vous offre la partition papier et la partition numérique à prix réduit, pour concilier bibliothèque physique et accès instantané sur vos appareils.

Le Combo eScore Extra + Papier vous offre la partition imprimée ainsi qu’une version numérique vous permettant d’imprimer les copies nécessaires pour vos élèves ou votre ensemble.

Besoin d'une licence d'enregistrement Cliquez ici

Description

Cette œuvre est l'une des trois conservées par la Bayerische Staatsbibliothek, au sein de la collection de la Gitarristische Vereinigung München (Association de guitare de Munich). Les autres œuvres sont un arrangement d'une célèbre valse de Joseph Gungl (1809-1889) intitulée « Träume auf dem Ozean » (Rêves sur l'océan) et une pièce sous forme de thème et variations. La Grande Fantaisie de Kamberger est une composition basée sur de nombreux thèmes d'opéra, dont beaucoup de citations proviennent d'« Alessandro Stradella » de Friedrich von Flotow, qui fut créé au Stadttheater de Hambourg en 1844. Selon un journal historique trouvé au département scientifique de la bibliothèque municipale de Mayence, elle y fut jouée pour la première fois le 13 septembre 1845. D'autres représentations suivirent les 20 septembre 1845, 3 décembre 1845, 25 janvier 1846 et 16 avril 1846.

 

Les citations de l'opéra de Flotow ainsi que d'autres inspirations ont été marquées dans la partition. Parfois, Kamberger reprend des passages de l'orchestre ; dans ces cas, j'ai seulement indiqué le nom de l'opéra. Certaines des citations ont été écrites à la plume dans l'autographe, probablement par un membre de la Gitarristische Vereinigung; je les ai laissées dans la partition.

Contrairement à de nombreuses autres œuvres qui se concentrent sur un seul compositeur, comme les Rossinianes de Giuliani, la fantaisie de Kamberger est plutôt ouverte et flexible en ce qui concerne le style et la forme du matériel cité. On pourrait même aller jusqu'à dire qu'elle est non conventionnelle pour l'époque où vivait le compositeur. Kamberger ne travaille pas les thèmes, mais continue plutôt de présenter de nouvelles mélodies. Une fois une citation terminée, Kamberger essaie de passer rapidement à la suivante. Remarquable, de mon point de vue, est le fait qu'il conclut par un « Lied » – stylistiquement une antithèse de l'opéra. Deuxièmement, il y a deux passages de trémolo qui divisent la fantaisie en trois parties, dans la première desquelles il utilise une partie de la ligne mélodique de l'hymne national anglais « God save the King », une chose courageuse à faire à cette époque avec la naissance d'une Allemagne unifiée à l'horizon. Le trémolo n'est pas exactement ce que nous en pensons aujourd'hui, mais l'une des techniques typiques de l'époque, comme décrit dans la méthode de guitare de Heinrich Albert (1870-1950). Les guitaristes rencontrent rarement ce type de trémolo sur quatre cordes. J'ai vu l'utilisation de cette technique dans les œuvres d'Albert, d'Eduard Bayer (1822-1908) et de Kamberger. Troisièmement, il est remarquable que Kamberger ait eu le courage de terminer par un thème de sa propre composition, comme point culminant et finale de la pièce.

La Grande Fantaisie suggère que le compositeur n'avait pas peur de briser les frontières et aimait expérimenter avec des matériaux et des techniques non conventionnels pour l'époque. L'humour et la surprise sont également des éléments importants de la composition. Je recommanderais cette œuvre à quiconque recherche quelque chose d'inattendu pour faire ressortir son programme. Cette composition plaira à tous ceux qui aiment l'opéra. Faire chanter l'instrument est un impératif absolu avec cette pièce!

Mouvements

Neue Schreibart