de Françoise Davoine: Difficile de trouver les mots qui conviennent.... Ce film est une aventure unique et incroyable, je ne pense pas qu'on puisse aller plus loin dans l'intimité du processus de création. J'ai été vivement touchée, moi qui ai toujours eu comme fantasme d'intervieweuse de "disséquer" le cerveau et l' âme d'un compositeur! Ces états successifs, cette quête obsédante.... et au-delà de tout ça, cette merveilleuse rencontre entre deux sensibilités jumelles. Merci, cher James, d'avoir mis tant de soin à faire un tel cadeau à tous les amoureux de beauté et de création! de François Dompierre: Mon cher James, C'est MAGNIFIQUE! Et ton travail a été magistral. Je n'ai pas décroché une seconde et j'ai vécu ce «Journal d'une création» comme s'il s'agissait d'un suspense. D'ailleurs, il s'agit bien d'un suspense. Et quelle émotion quand André évoque à la fin son «chant du cygne». Et cette musique, principalement celle de la 2e partie, est prémonitoire. J'ai fini par pénétrer les mystères de cette oeuvre et c'est grâce à toi si j'ai pu le faire. Et c'est cela la beauté de ton film: ce dévouement à un ami, cet acharnement à percer ses mystères, ce témoignage sur son travail sur ses interrogations, cet accompagnement jusqu'à la fin de son oeuvre, jusqu'à la fin de sa vie! Un mot sur les «personnages» qui animent ce très beau film. Chantal Juillet, lumineuse, grande artiste intègre. Daudelin qui te soutient si bien, qui t'encourage. Jacques Hétu avec sa tête de sorcier qui raconte une histoire mystérieuse. André Prévost, lui-même, si émouvant, si fragile si confiant malgré tout, si conscient aussi. Je l'estimais beaucoup. J'avais eu l'occasion de lui rendre service et on était resté un peu en contact. ...et toi même bien sûr... avec ta pudeur, ta discrétion, et malgré tout cette audace que tu as eu de créer un document comme celui-là. Je n'ai qu'un mot à te dire: BRAVO!!! En espérant que ton oeuvre sera vue par beaucoup de monde. Elle le mérite, elle fera du bien. Elle fera comprendre au spectateur ce qu'est cette souffrance un peu mystérieuse que ressent le créateur quand il construit son oeuvre. De Marcel Simard, le cinéaste de "LOVE MOI", et qui a quitté la vie peu de temps après ce commentaire: James, J’ai vu ton film. Je me sens petit devant autant de talent et de ferveur, une telle grandeur de création, la tienne, et celle d’André Prévost et de Chantal Juillet. Une telle liberté et une telle joie de créer. C’est un film qui m’interpelle. Je ne sais pas si, comme auteur, j’aurais l’audace de défier le temps comme tu l’as fait. Encore une fois, bravo! Marcel
