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Tres Norteñas

Compositeur: BRAVO Leonardo

DZ 4413

Avancé

ISBN: 978-2-89852-330-4

Guitare seule

12 p.

Description

1. Por los dominios del Inca

2. Fukuokeña

3. El Wuarmimunachi

« Tres Norteñas » est né lors d’un voyage dans le nord de l’Argentine, au Pérou et en Bolivie, inspiré par le majestueux paysage andin, ses villages et la richesse de sa culture ancestrale. Dans un premier temps, l’œuvre n’est pas descriptive, mais évoque le paysage et les mystères qui habitent ces terres. Elle se compose de trois pièces, chacune basée sur des rythmes du nord de l’Argentine. Bien qu’ancrée dans la tradition, elle adopte un langage contemporain, établissant des ponts entre l’héritage de ces expressions et leur voix actuelle.

1. « Por los dominios del Inca » s’appuie sur le rythme du carnavalito, un genre préhispanique du nord-ouest de l’Argentine qui résonne encore dans les festivités andines. Il est exécuté avec des charangos, des quenas, des sicus et des percussions. Avec son rythme vibrant et festif, le carnavalito est plus qu’une simple danse : c’est une expression collective qui invite à la célébration communautaire. Elle prédomine dans les festivités du carnaval et symbolise la joie, le cycle de la vie et le lien sacré avec la Pachamama (la Terre Mère). La pièce est née le long des routes, entre les collines rougeâtres et l'écho des quenas dans le vent.

2. « Fukuokeña » est écrite au rythme de la zamba, un genre fondamental de l'identité musicale argentine. La zamba est une danse élégante dans laquelle les couples, se déplaçant indépendamment, évoquent la sensualité de la cour à travers le mouvement des mouchoirs. Son mètre composé, basé sur la polyrythmie de 6/8 et 3/4, lui confère une cadence fluide. Ses phrases sont longues, son rythme lent et ses mélodies mélancoliques et expressives. La zamba trouve ses racines au Pérou, dans la zamacueca, une fusion de rythmes africains, indigènes et espagnols qui, au fil du temps, a pris racine et évolué en Argentine jusqu'à devenir un genre indépendant et distinctif. Le titre fait référence au démonyme d’une femme de Fukuoka, et la composition rend hommage aux racines du genre : le mélange des cultures.

3. « El Warmimunachi » est composée au rythme de la chacarera, une danse emblématique du centre et du nord de l’Argentine. Énergique et festive, elle est interprétée avec des guitares, des violons et du bombo (percussions). Écrite dans le polyrythme 6/8 contre 3/4, typique de nombreuses danses sud-américaines d’origine espagnole, elle transmet la joie de se rassembler et célèbre l’identité.

Le titre Warmimunachi vient du quechua, la langue des Incas, également présente en Argentine. Il signifie : warmi (femme), munay (aimer) et chi (faire en sorte que quelque chose se produise). Dans la culture andine, ce mot est associé à une amulette pour attirer l’amour. Lors d’une visite au célèbre marché des sorcières de La Paz, en Bolivie, où croyances ancestrales et superstitions cohabitent en syncrétisme, Léonard de Vinci tombe sur de petites figurines en argile en forme de couple enlacé. Lorsqu’il tente d’en acheter quelques-unes comme souvenir, la vendeuse le réprimande en lui disant qu’elle ne peut lui en vendre qu’une seule, car c’est une amulette d’amour très puissante…

Plus tard dans la journée, alors qu’ils sont aperçus à un autre stand éloigné et qu’ils en demandent discrètement une, la vendeuse lui répond : « Non, vous en avez déjà une. » Comment le sait-elle… ? Le mystère demeure. Cette pièce cherche à représenter le Warmimunachi comme un symbole du mystère et de la beauté qui entourent les traditions des peuples andins.

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