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ProduitsPartitions pour guitareGuitare seulePrece / Valsa

Prece / Valsa

Prece / Valsa

Compositeur: NEPOMUCENO Alberto

Arrangeur: LIMA Luciano

DZ 4373

Avancé

ISBN: 978-2-89852-290-1

Guitare seule

8 p.

Description

Précurseur du nationalisme musical brésilien, Alberto Nepomuceno (1864-1920) appartient à la génération des compositeurs brésiliens de la première période républicaine, esthétiquement liés au romantisme, aux côtés de Francisco Braga (1868-1945), Henrique Oswald (1852-1931), Leopoldo Miguez (1850-1902) et Glauco Velásquez (1884-1914). Nepomuceno est souvent appelé le « père de la chanson de chambre brésilienne », car il prônait l’utilisation de la langue portugaise dans les paroles, que les puristes considéraient comme inappropriée pour le « bel canto ».

Né à Fortaleza (capitale de l’État de Ceará, dans le nord-est du Brésil), le 6 juillet 1864, Nepomuceno a commencé sa formation musicale par des cours de piano et de violon avec son père. En 1885, il s’est installé à Rio de Janeiro, où il a travaillé comme pianiste et professeur au « Clube Beethoven ». Ses premières compositions datent de cette période, plus précisément de 1887 : « Prece », « Mazurka Op. 1 n. 2 », « Une fleur » et « Dança de Negros » (qui deviendra plus tard « Batuque », quatrième mouvement de la « Série Brasileira », pour orchestre).

Afin de poursuivre ses études musicales, Nepomuceno se rendit en Europe en 1888 où il étudia l’harmonie avec Eugenio Terziani, Cesare de Sanctis et le piano avec Giovanni Sgambati à l’Académie nationale de Santa Cecilia, à Rome. En 1890, en reconnaissance de sa troisième place au concours pour choisir le nouvel hymne national brésilien, Nepomuceno reçut une bourse gouvernementale qui lui permit de prolonger son séjour en Europe. Il partit ensuite en Allemagne pour étudier la composition avec Heinrich von Herzogenberg et Max Bruch, à l’Akademie der Künste, et aussi avec Arno Kleffel, au Stern’sche Konservatorium der Musik, à Berlin. Plus tard, à Vienne, Nepomuceno s’inscrivit dans la classe de piano de Theodor Leschetizky, où il rencontra la pianiste norvégienne Walborg Bang, qu’il épousa en 1893. Elle était l’élève et l’amie du compositeur Edvard Grieg, partisan du nationalisme dans la composition, qui convainquit Nepomuceno d’explorer les éléments de la culture brésilienne. Il termina son voyage en Europe en étudiant l’orgue avec Alexandre Guilmant, à Paris.

A son retour au Brésil en 1895, il prit ses fonctions de directeur de l’Instituto Nacional de Música, où il enseigna également l’orgue et la composition. Nepomuceno a écrit cinq opéras, trois suites symphoniques, une symphonie, quatre quatuors à cordes, des œuvres pour piano, de la musique de chambre et près d’une centaine de « lieder », esquissant un projet de style brésilien pour la chanson de chambre, probablement le genre auquel il s’identifiait le mieux en tant qu’artiste.

En plus de ses activités de compositeur, Nepomuceno a dirigé la première brésilienne d’œuvres symphoniques majeures telles que « Prélude à l’après-midi d’un Faune » (Debussy), « Introduction et allegro » (Ravel), « Symphonie de chambre n. 1 » (Milhaud) ainsi que des œuvres de Rimsky-Korsakov, Saint-Saëns et de nombreuses compositions brésiliennes, dont le Concerto pour violoncelle et orchestre de Villa-Lobos.

Il est significatif que sa dernière composition soit une chanson pour voix et piano, « Jangada », avec des paroles de l’écrivain brésilien Juvenal Galeno dont le dernier couplet est : « mon radeau à voile, il est temps de se reposer ! ». Nepomuceno est décédé le 16 octobre 1920.

Composée en 1887, à Rio de Janeiro, « Prece » (Prière) est considérée comme la première composition de Nepomuceno. Dans son catalogue, il existe deux versions de cette pièce, toujours manuscrites : piano, violoncelle et piano. Une troisième version pour orchestre a malheureusement été perdue. La présente transcription est basée sur l’arrangement pour piano solo du compositeur brésilien Barrozo Netto. « Valsa » est le deuxième mouvement des « Quatro Peças Líricas » Op. 13 écrit pour piano en 1894, à Paris.

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